Les parents disent que la disparition de la pression a été déterminante pour que leur enfant apprenne à lire.

 

On me demande souvent si les apprentissages autonomes fonctionnent pour les enfants diagnostiqués dyslexiques. Le postulat habituel, dans le monde de l’éducation spécialisée, c’est que ces enfants ne pourront pas apprendre à lire sans se voir dispenser une instruction directe intensive, encore plus intensive que celle imposée par un parcours scolaire classique. Mais certaines de mes observations et celles d’autres personnes impliquées depuis longtemps dans le unschooling ou l’instruction démocratique laissent à penser que ce postulat est peut-être bien erroné. En réalité, la pression liée à une telle instruction aggrave sans doute le problème.

Il y a bien longtemps, lorsque j’ai mené avec mon collègue David Chanoff ma première étude sur les anciens élèves de l’école de Sudbury Valley (qui n’a pas de programme et où les élèves se laissent porter par leurs centres d’intérêt), deux d’entre eux m’ont raconté qu’ils étaient arrivés là à l’âge de 15 ans, ne sachant pas lire, avec un diagnostic de dyslexie. Chacun d’eux, interviewé séparément, nous a dit avoir appris à lire dans les quelques mois suivant son entrée dans l’école.

Quand nous leur avons demandé pourquoi ils avaient appris à lire alors qu’ils n’y parvenaient pas jusqu’alors, ils nous ont dit tous les deux, chacun à sa façon, qu’ils avaient appris parce qu’ils n’avaient plus de pression. L’un des deux l’a formulé ainsi : « Pour la première fois de ma vie, tout le monde s’en fichait que je sache lire ou pas. » Libérés de la pression, ils ont pu se détendre vis-à-vis de la lecture, et dans ce nouvel état d’esprit, ils ont appris à lire. Daniel Greenberg, l’un des fondateurs de Sudbury Valley il y a 52 ans, et qui fait toujours partie de l’équipe, encore maintenant, affirme qu’il n’a jamais vu d’élève à Sudbury Valley qui ne sache pas lire.

J’ai découvert par ailleurs, dans des enquêtes informelles sur des unschoolers ou des élèves d’écoles démocratiques, que l’âge auquel les enfants apprennent à lire couvre un éventail très large [voir article en anglais]. La plupart apprennent vers 7 ou 8 ans, mais certains ne lisent pas avant l’adolescence. Mon petit doigt me dit que la plupart de ces derniers auraient été diagnostiqués dyslexiques s’ils avaient fréquenté l’école classique, où tout le monde se serait fort inquiété de leur défaut de lecture. Harriet Pattison confirme également, dans un livre décrivant ses recherches sur l’âge auquel les enfants instruits en famille apprennent à lire sans qu’on le leur enseigne, ou à peine [Rethinking learning to read, en cours de traduction aux éditions Le Hêtre Myriadis], la réalité d’un vaste échantillon d’âges où l’enfant sait lire.

Il y a quelques mois, j’ai mené via ce blog une enquête informelle sur la dyslexie. J’ai demandé aux lecteurs dont l’enfant avait été diagnostiqué dyslexique quand il était dans une école classique et qui était à présent instruit en famille (unschooling ou pas), de me raconter comment s’était passé son apprentissage de la lecture. Trente-deux lecteurs ont répondu, parmi lesquels dix correspondaient aux critères que j’avais précisés : leur enfant avait fréquenté une école conventionnelle, été officiellement diagnostiqué dyslexique, puis déscolarisé pour être instruit en famille. Toutes ces histoires sont intéressantes, mais je limiterai la discussion ici aux 10 correspondant aux critères requis.

Première information à apparaître de façon évidente dans les réponses : ces enfants ont appris à lire après leur déscolarisation parce que la pression sur la lecture était réduite ou avait carrément disparu. La pression sur la lecture et le sentiment d’échec dont elle s’accompagnait à l’école se sont révélés traumatiques dans certains cas. Certains parents ont affirmé clairement que leur enfant avait développé une haine de la lecture et n’en voulait plus rien savoir.

La dyslexie est généralement décrite comme un trouble cognitif ou perceptif, en lien avec la reconnaissance des lettres ou des sons ou la capacité d’ordonner correctement les plus petits éléments de la lecture (graphèmes et phonèmes), mais ces histoires montrent clairement que la difficulté la plus importante est d’ordre émotionnel. Ce n’est que lorsque la pression s’est dissipée que ces enfants ont commencé à se calmer lorsqu’ils étaient confrontés à la lecture. Certains d’entre eux ont alors appris à lire très rapidement ; pour d’autres, ce fut plus long mais toujours sans heurts. Dans 3 cas sur 10, le parent a rapporté l’utilité d’une méthode d’apprentissage spécial dyslexiques, mais ce n’est que lorsque l’enfant avait pu se détendre qu’il s’était montré désireux de suivre la méthode.

On trouvera ci-après des extraits de ces 10 témoignages que vous trouverez intéressants, je pense. Je remercie infiniment leurs auteurs.

  • Michelle évoque son fils de 8 ans, diagnostiqué dyslexique, TSA[1] et TDAH[2]: « Je l’ai déscolarisé à la fin de l’année dernière, car j’étais très préoccupée par son bien-être affectif. Cela ne fait que 6 semaines qu’il est instruit en famille. Pour le moment, je le fais encore travailler de manière formelle le matin, et je laisse les après-midis et les soirées libres pour les apprentissages autonomes. Alors qu’à l’école il détestait lire et écrire, et il fallait que je me batte pour qu’il lise quoi que ce soit, il n’a fallu que ce court laps de temps pour qu’il propose maintenant de nous lire quelque chose tous les soirs, parfois pendant ½ heure. Il a commencé par quelques BD Super chien qu’il adore, et en ce moment il lit Le doigt magique de Roald Dahl…. Même s’il a besoin d’aide pour quelques mots, il est lui-même surpris de lire aussi bien, et il a l’air tellement heureux… J’ai l’impression que la véritable explication de ses progrès, c’est que la pression de l’école a disparu et que son appétit de lire vient de sa propre motivation intrinsèque. »
  • Vicky : «  J’ai déscolarisé ma fille à 7 ans ½ après 3 ans ½ d’école. Elle était dyslexique et dyscalculique… À 7 ans, elle ne lisait pas mieux que lorsqu’elle avait commencé l’école et c’était une lutte constante, avec toujours des larmes à la fin et aucun progrès quoi qu’on fasse… Quand j’ai décidé de la déscolariser, on est parti dans le unschooling, pas seulement en matière d’instruction, mais dans tous les domaines. Ça a fait disparaître toute pression pour lire et je n’en ai même plus jamais parlé. À 9 ans à présent, elle lit couramment, sans aucune intervention de ma part. Elle s’y est juste mise parce qu’elle en avait envie et que personne ne l’y forçait. Néanmoins elle a fui la lecture comme la peste pendant les six premiers mois de déscolarisation, au cours desquels elle a guéri de ce que je pense à présent avoir été à l’école un véritable traumatisme de lecture. Mais j’ai observé à distance pendant que ça passait, et elle a repris ses marques. Bien sûr, elle bute encore sur certains mots, et elle a besoin de se concentrer, mais elle avait besoin d’avoir le temps et la liberté d’aller à son rythme, erreurs comprises, pour arriver là où elle en est. »
  • Zoe, évoquant son fils, diagnostiqué dyslexique, dysgraphique et TSA, qu’elle a déscolarisé à l’âge de 10 ans : « J’ai commencé l’instruction en famille avec une certaine structure… J’ai rapidement réalisé que vraiment il ne savait ni lire ni compter… Son anxiété vis-à-vis de quoi que ce soit qui ressemblait à l’école crevait le plafond, il n’avait aucune estime de soi, aucune confiance dans ses capacités. Après quelques mois de bagarres, de pleurs et de crises, j’ai fini par admettre que ma façon de faire ne fonctionnait pas. J’ai changé de tactique et je suis passée au unschooling. Nous avons alors passé trois ans de formidables découvertes : pendant toute cette période, il n’a jamais tenu un stylo. Ce qu’il faisait, ce que nous faisions, c’étaient plein de voyages, de visites, de sorties, de camping, de festivals…[etc]. J’ai continué de lui lire chaque jour comme je l’avais toujours fait ; il avait toujours adoré les histoires, sous toutes les formes. Au bout de six mois, il était capable de comprendre de courts textes (il apprenait principalement via Minecraft). À la fin de ces trois années, il savait tout à fait lire, un peu lentement mais couramment. Il a 16 ans maintenant, il poursuit ses études dans un lycée conventionnel et ça se passe parfaitement bien. Il dispose d’un large vocabulaire, il adore Shakespeare et la poésie et il veut devenir réalisateur. »
  • Lenore : « Mon fils est allé à l’école publique jusqu’en CM1. Puis nous l’avons déscolarisé et nous avons opté pour le unschooling. Cela fait 3 ans maintenant. Il est diagnostiqué dyslexique, dysgraphique et dyscalculique. Il lit sacrément bien maintenant. Il ne prend jamais de livre mais il lit des articles sur l’électronique, sur des jeux, etc. Je suis convaincue qu’on ne peut tout simplement pas apprendre dans l’environnement sous haute pression de l’école. »
  • Crystal, évoquant son mari, ingénieur en génie électrique titulaire d’une licence, qui a fréquenté l’école publique jusqu’à la 6e, diagnostiqué dyslexique : « Ça n’allait pas fort à l’école, il avait vraiment du mal à lire et on l’a mis dans une classe adaptée. Sa mère l’a déscolarisé pendant son année de 6e… Elle faisait un mélange de unschooling et d’apprentissage formel extraordinaire, car il pouvait explorer tous les sujets qui l’intéressaient. Il a démonté des ordinateurs, il a fait des maths avec des Legos, il a remonté des voitures. La lecture pour lui est toujours compliquée, même s’il dit que quand il était instruit en famille, dans un environnement sans pression, il se sentait bien plus confiant et s’intéressait davantage à la lecture. Quand il y a une pression quelconque, sa lecture s’en ressent significativement… Le unschooling a été d’une valeur inestimable pour ses apprentissages quand il était enfant et il l’a énormément apprécié, si bien que c’est ce que nous pratiquons maintenant avec nos deux enfants. »
  • Lizzy : «  Ma fille a passé deux années dans une école privée, où on nous répétait constamment qu’elle lisait moins bien que les enfants de son âge. On l’a déscolarisée quand elle avait 7 ans. Elle a fait de la rééducation orthoptique pendant un an, sans résultat, et elle a été officiellement diagnostiquée dyslexique à l’âge de 8 ans. On l’a inscrite à des cours de soutien pendant 8 mois environ. Elle détestait ça, et elle résistait avec toute la détermination dont elle est capable — qui est considérable. Les règles phonétiques l’ennuyaient, et même si elle les a apprises pour la plupart, ça n’a jamais vraiment débouché sur une lecture plus fluide de sa part, juste sur un phrasé très lent et heurté à chaque mot qu’elle lisait et qui était, honnêtement, pénible à entendre. Elle jurait qu’elle n’apprendrait jamais à lire et qu’elle détesterait toujours la lecture… J’avais très envie de passer au unschooling, mais je n’arrivais pas à trouver d’études sur des enfants dyslexiques qui auraient appris à lire sans ce genre d’ « aide » intensive, et j’avais peur de ne pas agir au mieux de son intérêt en abandonnant les cours de soutien. J’ai fini par trouver la force d’obéir à mon instinct après avoir lu les livres de Frank Smith Reading Without Nonsense[3] et de Gerald Cole Misreading Reading: The Bad Science that Hurts Children[4]. Ces deux livres critiquent la rémédiation d’apprentissage de la lecture fondée uniquement sur la phonétique et insistent sur l’importance de la compréhension du contenu et des anticipations fondées comme éléments essentiels de la lecture. Nous avons commencé par arrêter les cours de soutien tout en continuant de l’encourager à lire des livres de son choix et à  » deviner  » les mots qu’elle ne connaissait pas — un grand interdit dans la rémédiation classique à la dyslexie. Et elle s’est mise à lire de plus en plus couramment. Elle a longtemps continué d’affirmer qu’elle détestait lire, mais au fur et à mesure qu’elle prenait confiance et réalisait qu’après tout, elle pouvait y arriver, elle a commencé à lire davantage et à y prendre davantage de plaisir. Aujourd’hui, à 11 ans, elle lit des livres destinés aux enfants de son âge ou plus âgés. »
  • Angela, dont on a diagnostiqué la dyslexie, déscolarisée à l’âge de 8 ans à l’occasion d’une grève d’enseignants et ensuite instruite en famille, écrit : « J’ai commencé à exceller en lecture quand j’ai découvert Le lion, la sorcière et blanche et l’armoire magique[5] sur l’étagère [de ma mère]… Ce n’est que lorsque j’ai trouvé ce livre que j’ai adoré que je suis tombée amoureuse de la lecture… Quand j’étais instruite en famille, [ma mère] me montrait où se trouvaient les livres [à la bibliothèque] et m’encourageait à en trouver sur les sujets qui m’intéressaient. Ainsi, quand j’ai ensuite suivi des cours en ligne niveau lycée, j’étais excellente. »
  • Donna : «  Mon fils de 11 ans est instruit en famille depuis deux ans. Il est sévèrement dyslexique, et aussi dyscalculique avec d’autres difficultés d’apprentissage… Au début, quand on l’a déscolarisé, il était terrifié à la seule idée d’essayer de lire, même s’il aimait les histoires et appréciait qu’on lui en lise ; la moindre suggestion qu’il pourrait essayer de lire tout seul le plongeait dans des crises épouvantables. Notre réaction a simplement été de lâcher la pression. Nous ne lui avons jamais demandé de lire, nous étions toujours d’accord pour lui lire s’il le souhaitait. Au bout de 6 mois environ, quand il a commencé à être moins stressé par les livres et la lecture en général, nous lui avons proposé une méthode pour dyslexiques qui s’appelle Toe by Toe[6]. Il la pratique maximum 10 minutes par jour, généralement 3 ou 4 jours par semaine seulement. Il n’aime pas ça et c’est très pénible pour lui, mais tant que nous tenons compte de son humeur pour adapter le travail à accomplir, en général il s’en sort, et il progresse… Nous ne lui demandons toujours pas de lire, mais il arrive qu’il lise tout seul de lui-même. Pour le moment, ce sont juste des bribes de texte sur des panneaux, des magazines ou des emballages, et manifestement il a toujours peur quand il y a beaucoup de texte, mais il commence à s’intéresser aux petits livres pour enfants… Je crois que le plus important, ça a été de supprimer la pression constante pour lire imposée par les autres. Par ailleurs je pense qu’il a besoin de l’apport de Toe by Toe pour intégrer le processus de décodage… Je ne crois pas qu’il aurait pu simplement absorber ces informations ou les trouver tout seul, sinon il ne serait pas dyslexique !… Il me surprend tous les jours quand je vois comment ses capacités de lecture se développent et à quel point il a envie d’essayer… Je suis persuadée qu’il serait devenu de plus en plus angoissé et terrifié par la lecture s’il était resté à l’école, au détriment de sa santé mentale et de son bien-être. »
  • Amberly : « La dyslexie de mon fils a été diagnostiquée quand il était en CP. Il était dans une école privée qui ne proposait pas d’outils pour qu’il parvienne à lire… Nous avons embauché un tuteur privé Orton Gillingham[7] pour travailler avec lui deux fois par semaine pendant les heures de classe. Nous lui avons aussi procuré une méthode de lecture guidée par niveaux, sur les conseils de ma mère (docteure en psychologie du développement et de l’éducation et spécialisée dans le domaine de la lecture). Grâce à ces deux outils, nous avons pu l’encourager et améliorer son niveau de lecture… À la fin du CE1, il n’avait que 6 mois de retard sur le niveau de lecture attendu. J’ai décidé de le mettre à l’école publique car nous ne voulions plus payer l’école privée et le soutien OG. Il y est allé 6 semaines, et ça a été un désastre pour lui, aussi bien sous l’angle académique que social. Nous avons décidé de le déscolariser pour préserver sa confiance en lui croissante et lui permettre d’avoir de bons résultats scolaires… Son tuteur OG est revenu et ma mère a continué de l’aider avec la lecture guidée… Après sa déscolarisation, il a commencé à lire pour le plaisir pour la première fois de sa vie. C’était vraiment super de le voir apprivoiser ce que la littérature pouvait lui offrir au lieu d’en rester paralysé. Ce n’est toujours pas ce qu’il préfère, mais au moins il n’est pas tétanisé dès qu’il s’agit de lire de l’écrit… Il est excellent en karaté, une activité qu’il n’aurait pas le temps de pratiquer s’il allait à l’école car il en reviendrait épuisé de sa journée, et les devoirs lui prendraient tout son temps, pleurs à la clé… Est-ce que je crois qu’il aurait appris à lire, écrire, orthographier correctement sans qu’on fasse rien ? Non. Est-ce que je crois qu’il aurait été broyé affectivement s’il avait poursuivi l’école ? Oui. »
  • Jenny : « On a diagnostiqué une dyslexie sévère à ma fille de 11 ans il y a trois ans, quand elle était en CE1. Elle et moi avons adoré son école ces deux dernières années (CE2/CM1)… Néanmoins elle ne faisait quasiment aucun progrès en lecture, elle en était toujours à un niveau de début de CP… Elle exprimait haut et fort qu’elle détestait lire, et si on essayait qu’elle s’y entraîne, quelle que soit la façon, ça tournait systématiquement au drame. Et puis le COVID est arrivé, et il n’y avait plus d’école. Je n’étais pas d’accord pour la laisser face à un écran à faire des devoirs 5 heures par jour. Donc j’ai laissé tomber le programme scolaire, sauf en maths. J’ai commencé à utiliser tous les jours avec elle All About Reading (LA méthode de lecture recommandée pour les enfants dyslexiques)… Au début, elle tenait juste un petit début de leçon avant de se sentir dépassée. Nous avions une bouteille spéciale détente à portée de main (de l’eau et des paillettes qu’on agite, et on regarde les paillettes tomber au fond), et elle pouvait prendre tout le temps qu’elle voulait pour se sentir de nouveau prête. En quelques semaines, elle n’avait plus besoin de la bouteille spéciale détente et elle disait tout haut qu’elle pouvait y arriver. Au bout de deux mois de cette méthode, elle s’est tournée un beau jour vers moi en pleine leçon : « Maman ! Je sais lire ! » … Je vais bientôt la retrouver dans sa chambre en train de lire des BD Super chien. Elle commence à lire les panneaux dans la rue, des paquets d’emballage… Elle dit elle-même qu’il y avait TELLEMENT de pression à l’école. À la maison, elle peut faire sa leçon AAR en 20 minutes et ensuite juste lire tout ce qu’elle a envie au cours de la journée. »

 

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Article initialement paru sur le blog de Peter Gray.

Peter Gray, Ph.D., est professeur au Boston College, spécialisé dans la recherche, auteur de Libre pour apprendre (Actes Sud, 2016) et d’un manuel de psychologie (non traduit en français), et membre fondateur de l’ONG Let Grow. Un recueil de ses articles publiés sur Psychology Today et traduits en français est en cours d’édition au Hêtre Myriadis.

Traduction : Eva Brand Humair

[1] NdT (toutes les notes sont de la traductrice) : trouble du spectre autistique.

[2] Trouble de l’attention avec hyperactivité.

[3] Lire et comprendre.

[4] Déchiffrer n’est pas lire : une technique néfaste aux enfants.

[5] Premier tome paru de la série Le monde de Narnia de CS Lewis.

[6] Orteil par orteil.

[7] Méthode de soutien pour l’apprentissage de la lecture à destination des dyslexiques.

Crédit photo : Bruno Martins


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